Random Video

LES FINANCES ISLAMIQUES-PARTIE 2

2008-04-10 1,104 Dailymotion

La Finance islamique est la finance en accord avec l'éthique de l'islam. L’Islam interdit les transactions tant civiles que commerciales entachées d'intérêt (Ribâ), d’incertitude ou de spéculation (Gharar) ou de hasard (Maysir).
Concrêtement, les règles de l'islam en ce qui concerne la finance sont basées sur deux principes :
* L'interdiction de l'intérêt, aussi appelé usure, qui constitue la différence clé avec les autres types de finance. Elle lie plus étroitement la rentabilité financière d'un investissement avec les résultats du projet concrêt associé.
* La responsabilité sociale de l'investissement. La prohibition de l’intérêt résulte du verset 275 de la deuxième sourate du Coran : « Dieu a rendu licite le commerce et illicite l’intérêt ».
Afin d’expliciter ce verset, un hadith (propos) du Prophète Mohammed expose les règles du commerce légal. Ce hadith a une portée générale parce qu’il vise six produits dis « ribawi » : or, argent, blé, froment, dattes, sel. Tout échange de produit identique (or contre or, blé contre blé) avec un avantage pour une personne constitue une opération usuraire, sauf en ce qui concerne les avantages résultant de l’échange de produits de nature différente (or contre blé).
En matière d’échanges de monnaie (argent contre argent), tout surplus tiré d’une transaction non basée sur des actifs réels et préalablement possédés par le vendeur est illicite (haram). Entrent dans cette catégorie les contrats de prêt. Concrètement, les crédits bancaires – qu’ils s’agissent des crédits à la consommation ou des crédits aux entreprises – ne respectent pas cette exigence. http://fr.wikipedia.org/wiki/Finance_islamique