Le premier d’entre tous, et sans doute lancé avant tous les autres est celui-ci : la construction d’une autoroute devant relier Yaoundé et Douala, longue de 200 km environ, sur un coût total estimé proche de 1 500 milliards de Francs. Projet dont la deuxième phase a pris corps en début du mois d’octobre 2024, dans la localité de…. Et qu’Emmanuel NGANNOU est venu inaugurer ici, en grandes pompes.
Le deuxième projet, pour sa part, porté par le Ministère de l’Habitant et du Développement urbain, devrait conduire à l’achèvement de l’autoroute Nsimalen-Yaoundé, dans ce qui est appelé sa section urbaine. Ici, à peine dix kilomètres de linéaire qui seront tarifés, selon les estimatifs, à quelques 480 milliards de Francs, soit près de 40 milliards le km construit.
Troisième projet : la voie de contournement, portée par la même Ministre, et qui a présidé le lancement des travaux y relatifs, en plein tintamarre, le 03 octobre dernier, dans un village proche de Yaoundé.
Quatrième projet, celui porté par l’Agence française de développement, à travers le programme C2D, qui envisage d’injecter 54 milliards de Francs dans le réaménagement de trois lieux à Yaoundé – à savoir, le carrefour Elig-Edzoa, la gare routière Messa et l’ensemble de l’actuelle gare voyageurs de Mvan.
En tout, quatre projets qui rassemblent, dans leur totalité, la bagatelle somme de 2 500 milliards de Francs, à injecter dans une ville qui ne sera pas, pour autant, sortie d’affaire. Car, il lui restera encore de gérer la question de sa voirie interne, de l’épineuse question des ordures, du transport et de la mobilité, de la sécurité, des espaces de loisirs ainsi que de commerces. Des questions qui mobilisent autant d’intelligence que de savoir, ressources parmi les plus rares dans cette ville historiquement tentée par le chaos.
