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Bars secrets, attaques d'ultras… Comment une association de supporters de l'OM existe en plein Paris

2025-03-17 31 Dailymotion

Tout Paris n'a pas vibré devant la nouvelle victoire du PSG face à l'OM. De nombreux Parisiens ou "banlieusards" faisaient grise mine, et pour cause, ils supportent, eux, le rival olympien. 




“OM Capitale” tente en toute discrétion de fédérer ces supporters “infiltrés” depuis 2018 et le parcours jusqu'en finale de Ligue Europa. “Cela permet aux fans marseillais vivant sur Paris, que ce soit des expatriés ou des Parisiens qui supportent Marseille de se retrouver pour regarder les matchs ensemble”, explique Mathieu, l'un des membres actifs. “J'en avais marre de regarder les matches toute seule chez moi, abonde Lisa. Avec 'OM Capitale', j'ai trouvé des gens qui partagent la même passion.”
Avant chaque rencontre de l'Olympique, un message est donc posté sur le compte Twitter de l'association. “Info Rasso OM-Lens”, pouvait-on par exemple lire la semaine dernière. 

Le contact se fait ensuite en privé et le rassemblement se fait dans un bar partenaire. “Il y en a plusieurs”, coupe Lisa qui n'en dira évidemment pas plus pour des raisons de sécurité. 




Car être une association de supporters de l'OM en plein Paris n'est pas de toute tranquillité. En 2018, lors de la demi-finale retour, un groupe est attaqué dans un bar par des individus cagoulés avec des “de jets de projectiles”. Deux semaines plus tard, pour la finale, Arnaud, un autre membre, en croise qui remontent les rues à la recherche de personnes qui seraient habillées de tenues bleu et blanches. Ils seraient dans le viseur d'ultras parisiens, qui tenteraient d'ailleurs “d'infiltrer leur groupe” par les canaux de communication. “On fait très attention aux personnes qu'on intègre”, précise Lisa.
Quand la fête secrète derrière les quatre murs d'un bar démarre, en revanche, elle fait du bruit. Malgré la piètre saison de l'OM, plusieurs centaines de fidèles étaient présents pour la campagne de coupe d'Europe de la saison dernière, transformant les établissements en mini-Vélodrome. “Parfois ça déborde un peu quand même, en 2019 on avait craqué des fumigènes dans les rues après le doublé de Payet contre Lyon”, se souvient Nico. “Mais sur les petits matches, on est qu'une quinzaine”, s'amuse Fatima. 




Mais pourquoi des Parisiens d'origine comme cette dernière n'ont-ils pas choisi le PSG ou cédé à la mode du “footix”, en changeant de club devant les milliards et les stars du Qatar ? “Je suis allé au Parc pour un OM-PSG en 1990, se souvient Ali, qui est pourtant un vrai “titi”. Il n'y avait pas d'ambiance au Parc et j'ai passé le match à regarder le parcage, j'ai aussi vu Chris Waddle et je suis devenu supporter de l'OM.” Mathieu, lui, fait partie de ces cadets qui voulaient défier le grand frère et choisissant le rival. À 20 ans, pourtant, peu des Parisiens de sa génération ayant grandi avec le Qatar ont fait ce choix.
Dimanche soir, pourtant, ils n'ont tous pu que pu constater la supériorité du club de leur ville face à celui de leur coeur. “C'est plus important d'avoir un club qui vit avec une